Projet de création du Conseil Inter Ethnique de la forêt

 

ASET, en collaboration avec l’association Congolaise LOKOLE INTERNATIONAL ASBL, prévoit la création du Conseil Inter Ethnique de la Forêt (CIEF) qui vise à rassembler toutes les ethnies de la République Démocratique du Congo (RDC), puis à terme d'Afrique pour protéger les forêts.

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L’objectif essentiel du CIEF est de rassembler les hommes autour des forêts pour les protéger en redonnant la priorité aux communautés locales dans les processus de décision sur la gestion des forêts : cela permettra de contribuer notamment à l’amélioration de leur condition de vie, à  la lutte contre le changement climatique, à la protection de la biodiversité, à la réduction de la pauvreté et des inégalités via un meilleur partage des bénéfices de l’exploitation des forêts, ainsi qu’à la promotion de la prospérité et de la paix.

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En effet :

• 1/ les forêts sont vitales pour les communautés locales, surtout pour leur avenir, et elles sont en perpétuel danger en raison d’une mauvaise exploitation depuis plusieurs décennies en RDC et dans le monde. La déforestation et l’accaparement des richesses par une minorité (grandes entreprises de la filière bois notamment) met en péril le mode de vie de ces populations.

• 2/ les forêts abritent tout leur héritage ancestral : médecine traditionnelle, connaissances des végétaux et de la faune, culture et rituels traditionnels, etc..

• 3/ les forêts équatoriales abritent une importante biodiversité et  font partie des grands régulateurs du climat régional et mondial, d’où l’impérieuse nécessité de les protéger.

 

L'organisation du CIEF dépendra entièrement des membres représentants les Ethnies sans ingérence extérieure.

Le fonctionnement du CIEF, qui sera donc une émanation des communautés locales,  impliquera la collaboration avec les gouvernements et les scientifiques pour gérer les forêts de manière durable et équitable, tout en favorisant le développement social, spirituel et économique.

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Le projet sera mis en œuvre progressivement, avec un démarrage dans la province de l’Équateur, puis sera mis en place dans les 26 provinces de la RDC (représentant 450 ethnies), suivi d'une extension aux pays du bassin du fleuve Congo puis à l'échelle de l'Afrique.

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Les résultats attendus incluent la valorisation des connaissances traditionnelles, notamment dans le secteur de la santé publique, un déboisement des plus réduits, une amélioration de la qualité des sols, une sécurité alimentaire accrue et une meilleure cohésion sociale.​